Skip to content

La pizza a toujours été le met favori de Janet Duran – et elle s’est aussi consacrée à en faire son gagne-pain. Un ancien employeur, convaincu qu’elle ouvrirait un jour sa propre pizzéria, l’a encouragée à mettre toutes ses idées sur papier. Après avoir produit des pizzas depuis sa maison pendant trois ans pour vendre à ses amis et à sa famille, Janet et sa pizza se sont fait tout un nom dans la communauté de Laredo au Texas. Et cela l’a menée à ouvrir 550 Pizzéria en juin 2020. La réussite a suivi et ce, malgré la pandémie.

 

Q : Qu’est-ce qui rend votre pizza unique?

R : Je pense que c’est le fromage que j’utilise et je crois, ma pâte. C’est une pizza de style New-York, mais avec une pâte végane. Pas d’œufs. Je la laisse lever pendant 24 heures. Je suis très stricte sur ça. La qualité prime sur la quantité. Et donc, j’en manque parfois, mais nos clients comprennent et ils appellent deux jours à l’avance pour passer leur commande.

Q : Où trouvez-vous l’inspiration pour monter votre menu?

R : Certaines de nos pizzas ressemblent à celles que je faisais chez mon ancien employeur mais je me suis amusée un peu avec les ingrédients. J’ai aussi sollicité les idées de plusieurs clients et j’ai créé des concours « Faites votre pizza » – et celle qui gagne, je vais la mettre au menu. C’est ainsi qu’est née La Pizza du Fantôme et c’est celle qui se vend le mieux. Je reçois aussi beaucoup d’aide de mes employés. S’ils me donnent des idées pour une pizza, j’achèterai les ingrédients et nous l’essaierons le jour suivant. J’ai le sentiment qu’ils font tous partie de 550 à cet égard. Et je vais appeler leurs pizzas par leur nom, s’ils y consentent.

Q : Pourquoi attachez-vous tant d’importance aux ingrédients frais et locaux?

R : Je pense que c’est important, car c’est ce que je mange. C’est ce que ma fille mange. Plus c’est frais, mieux c’est. À tous les jours, je vais à mon supermarché local. J’achète des tomates, des champignons, et tout. À chaque jour, j’achète un jambon entier. C’est fou la quantité de jambon que j’utilise pour la Pizza du Fantôme.

Q : Qu’est-ce qui vous rend la plus heureuse du fait d’être cheffe propriétaire de restaurant?

R : Posséder sa propre entreprise, ce n’est pas une mince affaire, et je n’arrive toujours pas à me mettre ça en tête. Je me répète : « Quoi ? C’est à moi ? » Je suis très heureuse de me dire que j’ai été capable de fabriquer d’excellentes pizzas pour Laredo. Ce qui me surprend, c’est de pouvoir les vendre et montrer à ma fille que j’ai pu faire ça, même sans diplôme, grâce à mon dur travail et à mon dévouement.

Q : À votre avis, que faut-il pour opérer une pizzéria prospère?

R : Je pense qu’il faut y mettre beaucoup de dévouement, de passion, d’engagement et d’honnêteté. Vous devez être loyal envers vous-même, votre produit et vos employés. Il en faut en faire beaucoup. Réellement beaucoup. Car si vous n’y mettez pas tout ça, ça ne marchera pas.

Q : Pourquoi avez-vous investi dans un batteur/mélangeur Hobart?

R : Je les ai découverts par l’entremise de mon ancien patron. Il m’a conseillé d’écrire le nom de Hobart pour que je puisse me procurer un mélangeur quand j’ouvrirais ma propre pizzéria – et c’est ce que j’ai fait. Avant d’acheter mon mélangeur, je disais toujours à mon mari : « Un jour, je vais me procurer un Hobart. Un jour! » Et il me répondait : « Oui, nous le ferons. Il nous en faut un ».

Back To Top
Search